La vie est chère et devient de plus en plus difficile. Depuis le début de l'année, les
prix ne cessent d'augmenter. On voit flamber le prix de certaines denrées
alimentaires. Par exemple : le kilo de sucre qui était de
500 F CFA passe à 750 F CFA ; le kilo de viande qui
était de 1600 FCFA passe à 2000 FCFA ; la bouteille de gaz de
6 kilo qui était à 1500 FCFA passe à 2500 FCFA ; celle de
12 kilo qui était de 4500 FCFA passe à 5500 FCFA, alors que le
contenu des bouteilles a fortement diminué, etc.
Les produits vivriers sont devenus impayables. Se
soigner dans nos hôpitaux publics relève du miracle. Se loger à moindre coute
est devenu un luxe, et se scolariser est réservé à une certaine classe. Le
déplacement est devenu plus cher. Pendant ce temps, les produits des paysans
sont achetés à vil prix. Les commerçants ne vivent plus de leur revenu.Les salaires
stagnent, et le Smig n'a pas été relevé depuis 15 ans.
Pourquoi cette situation ? C'est avant tout un manque de volonté politique. Le
gouvernement a diminué les subventions au mois de janvier sur le gaz et les
carburants. Cela a occasionné la hausse de ces produits. La facture
d'électricité et d'eau a augmenté aussi. Il y a une répercussion directe sur le
prix du transport des marchandises. Et aussi sur le prix de la production des produits
manufacturés. En outre, la hausse du prix du gaz a un impact sur l'activité de
restauration. Le transport de marchandises vers les villes souffre en plus du
racket et de l’état désastreux des routes auxquels s’ajoute e problème des
coupeurs de route. En même temps, le prix des denrées importées augmente en
raison d'activités de spéculation de la part de cartels d'importateurs, de la
cherté de la manutention au port d'Abidjan, et de la corruption des services.
Alors qu'on nous dit que le pays connait une croissance économique de10 %, la population ne
voit pas les retombées de cette croissance dans la vie quotidienne, elle ne
reconnait que l'appauvrissement général.
Trop, c'est trop ! Ne donne pas ta voix à la
pauvreté ! (avait dit le président
Alassane Ouattara). Combien de temps souffrirons-nous encore de la faim et
de la misère ? Nous n'avons rien à attendre de la part du gouvernement ni
de la classe politique qui restent muets face aux souffrances du peuple. Nous
ne devons compter que sur nous-mêmes. Il nous faut organiser un mouvement
large, basé sur des comités de mobilisation populaires, pour exiger du
gouvernement les mesures suivantes :
・ diminution du prix du gaz et du carburant
・ diminution du prix de l'électricité et de l'eau
・ contrôle et fixation des prix des denrées de base, régulation du marché
immobilier
・ lutter énergiquement contre le racket et la corruption
・ relèvement du Smig à 60 000 francs
・ retour des frais d'inscription universitaires à 5000 francs
・ retour des frais d'inscription universitaires à 5000 francs
・ subventionner les coopératives agricoles et autres mesures similaires
C'est pourquoi nous invitons toute la population
indignée de Côte d'Ivoire, quelle que soit son âge, son sexe, son ethnie,
sa religion, sa nationalité, à un grand meeting contre la cherté de la vie, samedi 24 aout
à 9 h à la place CP1 à Yopougon, pour ensemble lancer un
mouvement de mobilisation large et populaire qui nous permettra de nous
organiser autour d'un plan d'actions et de lutter efficacement pour nos
revendications.
Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire
Contact :
02991142, 45152650, indignedecotedivoire@yahoo.fr
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