vendredi 2 août 2013

Tract de la CICI sur la cherté de la vie

Tous contre la cherté de la vie en Côte d'Ivoire !

La vie est chère et devient de plus en plus difficile. Depuis le début de l'année, les prix ne cessent d'augmenter. On voit flamber le prix de certaines denrées alimentaires. Par exemple : le kilo de sucre qui était de 500 F CFA passe à 750 F CFA ; le kilo de viande qui était de 1600 FCFA passe à 2000 FCFA ; la bouteille de gaz de 6 kilo qui était à 1500 FCFA passe à 2500 FCFA ; celle de 12 kilo qui était de 4500 FCFA passe à 5500 FCFA, alors que le contenu des bouteilles a fortement diminué, etc. 
Les produits vivriers sont devenus impayables. Se soigner dans nos hôpitaux publics relève du miracle. Se loger à moindre coute est devenu un luxe, et se scolariser est réservé à une certaine classe. Le déplacement est devenu plus cher. Pendant ce temps, les produits des paysans sont achetés à vil prix. Les commerçants ne vivent plus de leur revenu.Les salaires stagnent, et le Smig n'a pas été relevé depuis 15 ans.


Pourquoi cette situation ? C'est avant tout un manque de volonté politique. Le gouvernement a diminué les subventions au mois de janvier sur le gaz et les carburants. Cela a occasionné la hausse de ces produits. La facture d'électricité et d'eau a augmenté aussi. Il y a une répercussion directe sur le prix du transport des marchandises. Et aussi sur le prix de la production des produits manufacturés. En outre, la hausse du prix du gaz a un impact sur l'activité de restauration. Le transport de marchandises vers les villes souffre en plus du racket et de l’état désastreux des routes auxquels s’ajoute e problème des coupeurs de route. En même temps, le prix des denrées importées augmente en raison d'activités de spéculation de la part de cartels d'importateurs, de la cherté de la manutention au port d'Abidjan, et de la corruption des services.

Alors qu'on nous dit que le pays connait une croissance économique de10 %, la population ne voit pas les retombées de cette croissance dans la vie quotidienne, elle ne reconnait que l'appauvrissement général.


Trop, c'est trop ! Ne donne pas ta voix à la pauvreté ! (avait dit le président Alassane Ouattara). Combien de temps souffrirons-nous encore de la faim et de la misère ? Nous n'avons rien à attendre de la part du gouvernement ni de la classe politique qui restent muets face aux souffrances du peuple. Nous ne devons compter que sur nous-mêmes. Il nous faut organiser un mouvement large, basé sur des comités de mobilisation populaires, pour exiger du gouvernement les mesures suivantes :

     diminution du prix du gaz et du carburant

      diminution du prix de l'électricité et de l'eau

      contrôle et fixation des prix des denrées de base, régulation du marché immobilier

      lutter énergiquement contre le racket et la corruption

      relèvement du Smig à 60 000 francs
      retour des frais d'inscription universitaires à 5000 francs

      subventionner les coopératives agricoles et autres mesures similaires



C'est pourquoi nous invitons toute la population indignée de Côte d'Ivoire, quelle que soit son âge, son sexe, son ethnie, sa religion, sa nationalité, à un grand meeting contre la cherté de la vie, samedi 24 aout à 9 h à la place CP1 à Yopougon, pour ensemble lancer un mouvement de mobilisation large et populaire qui nous permettra de nous organiser autour d'un plan d'actions et de lutter efficacement pour nos revendications.



Coalition des Indignés de Côte d'Ivoire



Contact : 02991142, 45152650, indignedecotedivoire@yahoo.fr

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